Translate

Récolte chia bio équitable au Nicaragua fin avril 2021

Battage de la chia dans les champs au Nicaragua. Les plantes sèches de Chia sont battues sur une large planche de bois pour séparer les graines des épis. Les graines tombent sur une toile en contre bas. Une fois recueillies et amassées les graines seront dépoussiérées sur les lieux par les mêmes paysans avant d'être transportées au centre de tri. Cette méthode traditionnelle appelée "aporreo" est encore répandue au Nicaragua. Une alternative est d'utiliser des machines trieuses mobiles mais cette technique est plus coûteuse pour le petit producteur et sont bien rares au Nicaragua. Le chia est cultivé et valorisé pour ces qualités nutritionnelles au Nicaragua depuis au mois 4000 ans (civilisation Olmèque*).
Les Olmèques sont un ancien peuple précolombien d'Amérique centrale s'étant épanoui de 2500 av. J.-C. jusqu'à 500 av. J.-C. sur la côte du golfe du Mexique, dans le bassin de Mexico, et le long de la côte Pacifique. C'est la plus ancienne civilisation connue de Mésoamérique, dont elle est souvent considérée comme la « culture-mère » parce que la première ville olmèque, San Lorenzo, est la plus ancienne ville mésoaméricaine connue et parce que les cultures suivantes partagent plusieurs caractéristiques communes qui semblent héritées des Olmèques. Le terme « olmèque », issu du terme nahuatl olmeca, qui signifie « les gens du pays du caoutchouc », est lié à la découverte de la première tête colossale olmèque, en 1862, et a été officialisé en 1942 par les olmécologues.

La lengue nahuatl, dont le nom dérive probablement du mot « nāhuatlahtōlli »4, est une macro-langue (groupe de langues apparentées) de la famille uto-aztèque. Les différentes variétés de nahuatl sont parlées dans plusieurs pays d'Amérique du Nord et d'Amérique centrale.

À l'époque précolombienne, cette graine de chia grillée ou moulue constituait la troisième source alimentaire après le maïs et les haricots. Pour les Aztèques, la graine de chia était un aliment de base mais, trempée dans de l'eau, elle servait aussi à confectionner une boisson rafraîchissante. Ses propriétés curatives étaient également appréciées pour le traitement des infections. Les Aztèques considéraient cette graine comme très énergétique et en donnaient aux chasseurs et aux soldats lors des entraînements militaires. Elle était pressée pour en extraire une huile servant de base aux peintures corporelles et rituellement employée à oindre les statues et peintures religieuses.
Cette utilisation religieuse de la graine de chia aurait poussé les européens catholiques à s'en prendre à cette culture. Pendant presque cinq siècles, elle ne put survivre que dans des parcelles isolées dans les montagnes -sud du Mexique, Guatemala, Salvador et Nicaragua- pour le bonheur des ses habitants: une culture facile à suivre avec toutes les opérations faites à la main. 

Le travailleurs immigrés du Nicaragua aux USA, ont toujours pris le soin d'apporter des graines de chia, avant de voir ce produits "à la mode" en accident: ils boivent tjrs avec plaisir le "pinole" (chia, eau et un peu de citron). Ainsi ils sont appelés "pinoleros" aux USA! Voilà vous savez comment appeler un nicaraguayen aux USA...